Le chauffage
Dans le logement, le chauffage peut représenter de 20% à 50% de la facture énergétique, selon qu’il est plus ou moins bien isolé.
Les températures à respecter dans les logements collectifs, sont de : 19° C dans le séjour, 16°C dans les chambres, 22° C dans la salle de bain.
1 degré en plus représente une surconsommation de 7 % sur la facture énergétique ;
Opter pour une température de 19°C dans les pièces à vivre et 16°C dans les chambres.
En cas d’absence pour la journée, baisser le thermostat pour maintenir 16°C.
Au retour, le remettre dans sa position initiale. Le monter pour chauffer plus vite ne servirait à rien sinon à consommer plus d’énergie : la pièce ne retrouvera pas plus rapidement la bonne température pour autant.
En cas d’absence de plus de 48h, positionner le thermostat sur la position minimum ou, mieux, hors gel (8°C environ).
Éteindre les radiateurs lorsqu’on ouvre une fenêtre pour aérer.
Une aération de 15 minutes par pièce est suffisante pour renouveler la totalité de l’air.
Isoler les portes et les fenêtres.
Vérifier leur étanchéité et utiliser si besoin des points d’étanchéité ou de la mousse isolante pour boucher les espaces et interstices des murs. Des fenêtres calfeutrées représentent une économie de 5% en appartement et de 8% en maison individuelle. Utiliser des boudins de portes pour éviter les infiltrations d’air froid.
Mettre des tapis sur les planchers froids.
Si on a froid aux pieds, on ressent plus le froid.
En cas de froid, enfiler un pull supplémentaire au lieu de monter le thermostat.
Si le logement est équipé d’un thermostat d’ambiance, optimiser le chauffage en réglant des températures différentes de jour et de nuit.
Éviter les chauffages d’appoints mobiles.
Ils représentent une consommation supplémentaire d’énergie et peuvent être dangereux.
Régler sur la même position le thermostat de tous les radiateurs d’une pièce.
Ce n’est pas parce qu’un appareil est froid qu’il ne fonctionne pas. Le thermostat commande sa mise en marche selon les besoins. Pour bien régler le thermostat d’un radiateur, placer au milieu de la pièce à environ 1 m du sol un thermomètre. Régler le ou les thermostats des radiateurs sur une position moyenne. Attendre environ 2 h puis lire la température affichée. Ajuster le thermostat de façon à obtenir 19°C et repérer la bonne position par un trait au feutre. Il sera alors plus facile de retrouver la bonne température dans la pièce.
En hiver, fermer volets et rideaux la nuit.
La chaleur se conserve mieux ainsi et cela évite la sensation d’inconfort du à l’effet de paroi froide. Favoriser des rideaux épais à toutes les fenêtres des pièces chauffées.
En hiver, fermer les volets des pièces inoccupées.
En hiver, dans la journée ouvrir volets et rideaux des fenêtres exposées au soleil.
Dépoussiérer les radiateurs et convecteurs 2 fois par an.
Dégager les bouches d’aération.
Elles évacuent l’humidité et évitent la formation de moisissures.
Dégager les radiateurs de tout obstacle à la circulation de la chaleur.
Ne rien poser sur les radiateurs et ne mettre ni rideau ni meuble devant.
Faire entretenir sa chaudière 1 fois par an par un professionnel agréé.
Il est indispensable de contractualiser avec son chauffagiste pour l’entretien de sa chaudière combustible afin qu’elle soit nettoyée 1 fois/an et qu’elle garde son bon état de marche. Entretenir régulièrement la chaudière représente à 10% d’économies d’énergie.
Éclairage
L’éclairage représente 15 % de la dépense d’électricité́ d’un ménage. La consommation annuelle pour un ménage représente en moyenne une consommation de 400 à 600 kWh.
Utiliser de préférence des lampes basse consommation LED et éviter les fluo compactes qui permettent de faire certes des économies mais sont nocives et dangereux (elles contiennent du mercure). Elles sont encours d’interdiction…
Une lampe basse consommation vous fera économiser jusqu’à 6 fois son cout en électricité́ et utilise 5 fois moins d’énergie qu’une lampe à incandescence pour la même luminosité́. Elle dure 15 à 20 fois plus longtemps. Une ampoule LED vous fera économiser en moyenne 7-8 €/ an par rapport à une lampe incandescente, alors qu’elle ne vous coutera en moyenne avec CNERGIE que 2 – 3 € selon le type de culot et de W.
Préférer les lampadaires équipés d’ampoules LED que ceux à variateur équipés d’halogènes.
Il est préférable d’éteindre la lumière en sortant de la pièce.
Privilégier les abat-jours clairs, et translucides qui laissent passer plus de luminosité.
Dépoussiérer les ampoules pour un meilleur flux lumineux, pour gagner 40% de luminosité.
Dans le cadre d’une rénovation, les murs de couleur claire ou blanc réfléchissent mieux la lumière que les murs sombres. Vous allumerez plus tard.
Adapter la puissance de l’éclairage en fonction de ses activités.
Orienter vos bureaux, fauteuils de lecture, etc. perpendiculairement à la fenêtre pour exploiter au mieux la lumière naturelle.
Pour lire, une lampe dirigée directement sur la lecture de 10 W, pour éclairer un coin TV, une lampe de 7W, suffisent.
Cuisson
Chaque fois que c’est possible utiliser le four à micro-ondes pour réchauffer un plat ou un liquide car il peut vous faire économiser jusqu’à 75% d’énergie de cuisson.
Faire dégeler dans le réfrigérateur ou à l’extérieur, les aliments congelés avant de les faire cuire pour économiser sur le temps de cuisson (sauf contre-indication de l‘aliment).
Utiliser de préférence des casseroles à fond plat et épais qui diffuse mieux la chaleur sur l’ensemble de la casserole.
Utiliser chaque fois que possible un cuit vapeur (ustensile à étages) qui permet la cuisson de plusieurs types d’aliments en même temps grâce à la vapeur produite dans le niveau inférieur.
Adapter les casseroles à la taille de la plaque, pour utiliser toutes les capacités de la plaque.
Et éviter ainsi le four ou le micro-onde pour décongeler les aliments.
Utiliser chaque fois que possible un autocuiseur qui représente presque 40 % d’économie par rapport à une cocotte.
Couvrir la casserole pendant la cuisson, c’est 30% d’énergie économisée. Pour maintenir à ébullition 1,5 litre d’eau, il vous faudra 190W avec un couvercle alors que sans couvercle, vous aurez besoin de presque 4 fois plus d’énergie soit 720 W.
La bouilloire électrique vous fera économiser de l’énergie par rapport aux plaques cuisson.
Nettoyer régulièrement les brûleurs et plaques électriques.
Réduire la température des plaques de cuisson dès que le liquide bout, car les aliments ne cuisent pas plus vite à gros bouillons.
Éteindre le four ou les plaques avant la fin de la cuisson (vitro céramique), car les plaques sont encore chaudes.
Garder la porte du four fermée pendant la cuisson.
Vérifier l’étanchéité du joint du four. Cela évite les déperditions de chaleur.
Chaque fois que c’est possible, faire cuire deux plats à la fois dans le four.
Ce système est pratique surtout lorsque l’on dispose de la fonction chaleur tournante qui favorise la bonne circulation de l’air chaud tout en évitant l’échange d’odeurs.
Déclencher la pyrolyse lorsque le four est encore chaud, pour bénéficier de la chaleur déjà accumulée.
Utiliser le nettoyage pyrolyse à bon escient et éviter d’en faire si ce n’est pas nécessaire.
De préférence, profiter des heures creuses pour faire fonctionner la pyrolyse.
Eau et eau chaude sanitaire
Au niveau national, nous utilisons en moyenne par année de 40 à 60 m3 d’eau, soit entre 100 et 160 litres par jour.
Le prix moyen d’1 m3 d’eau potable est de 3,5 €. On estime les fuites à environ 10 % des quantités d’eau distribuées.
Consommation courante d’eau
- Lave-vaisselle 10 – 20 L
- Vaisselle à la main 25 – 40 L (équipez d’une douchette VENTURI, vous divisé par 2 la consommation)
- Lave-linge 70 – 120
- Chasse d’eau 6 – 12 L
- Douche (15minutes) 40 – 80 L (équipez d’une douchette VENTURI, vous divisé par 2 la consommation)
- Bain 150 – 200 L
- Lavage auto 200 L
Privilégier les douches aux bains.
Une douche consomme en moyenne 4 fois moins d’eau chaude qu’un bain, considérant un temps de douche raisonnable (5 mins).
Prévoir d’éteindre le chauffe-eau, durant une absence prolongée.
Souscrire à un contrat électrique adapté en cas de chauffe-eau électrique de grande contenance (heure creuse).
Dès 100 litres, il est préférable d’avoir le double tarif. Programmer le chauffe-eau électrique en heures creuses pour avoir de l’eau toujours chaude au meilleur cout.
Bien régler le chauffe-eau entre 55 et 60°C.
Le calcaire ne se dépose qu’à partir de 60 ° C. Ne pas descendre en-dessous pour éviter le développement de bactéries.
Prévoir un détartrage tous les 3 ans pour les appareils à production d’eau chaude.
Toujours fermer le robinet pendant le brossage des dents ou le savonnage des mains.
Pour le rinçage des dents, il est préférable d’utiliser un verre à dents, qui s’avèrera plus économique.
Équiper les robinets d’aérateurs (mousseurs) VENTURI.
Ils introduisent des bulles d’air dans l’eau et permettent de réduire considérablement le débit à 6 ou 8 litres d’eau par minute contre 14 en moyenne.
Installer une pomme de douche économique. VENTURI.
Elle fractionne les gouttes d’eau et divisera par 2 la consommation d’eau.
Si vous changez de de robinet, privilégier un robinet thermostatique, ou un mitigeur.
Un mitigeur économise 10% d’eau par rapport à un robinet classique. Un robinet thermostatique, plus coûteux : jusqu’à 30% d’économies.
Si vous ne disposez pas de WC double chasse, placer une bouteille d’eau pleine (ou un sac Eco WC.) dans le réservoir de chasse d’eau.
Cela permet de réduire la contenance du réservoir et d’utiliser donc moins d’eau à chaque chasse.
Utiliser si possible le lave-vaisselle en le remplissant totalement qui est plus économe que plusieurs petites vaisselles à la main.
Réparer rapidement les fuites d’eau.
Un robinet qui goutte c’est 4 L/h soit 3 m3/mois et donc 10 € de consommation en plus.
Récupérer l’eau de pluie pour arroser les plantes, laver la voiture, etc.
En été́, toujours arroser les plantes le soir pour ralentir l’évaporation de l’eau.
Récupérer l’eau de lavage des légumes pour arroser les plantes.
Attendre de remplir le tambour de la machine à laver pour lancer un cycle. Et éviter les demi-charge.
Éviter les prélavages pour le lave-linge comme pour le lave-vaisselle. Cela n’est pas nécessaire avec les machines actuelles.
Réfrigérateur et congélateur
Vérifier l’étanchéité des joints.
Attention, des joints inefficaces peuvent multiplier la consommation d’énergie par 2. Pour vérifier l’étanchéité des joints, fermer la porte du réfrigérateur sur une feuille de papier : si elle se retire facilement, le joint est à changer.
Dégivrer régulièrement réfrigérateur et congélateur.
Le givre est un excellent isolant thermique, il réduit donc l’efficacité du réfrigérateur. Avec 4 à 5 mm de givre, la consommation est déjà augmentée de 30%.
Éviter de mettre trop de poids dans les portes, pour éviter qu’elle fonctionne et donc fasse consommer plus.
Emballer les aliments pour éviter la formation du givre. Cela fait faire des économies d’énergie et protège les aliments des bactéries dans le réfrigérateur en évitant les mauvaises odeurs.
Régler le réfrigérateur sur une température entre 4 et 6°C mais pas plus froid.
C’est le meilleur compromis entre bonne conservation et économies d’énergie. Pour vérifier la bonne température, placer un thermomètre dans le réfrigérateur pendant 2h. Chaque degré en moins par rapport à ces températures conseillées consomme 5% d’énergie en plus.
Laisser refroidir les plats préparés avant de les mettre au réfrigérateur.
Mettre un plat chaud au réfrigérateur est une opération vraiment déconseillée : cela fait augmenter la consommation d’électricité et altère le moteur du réfrigérateur.
Retirer les suremballages avant de mettre les aliments au réfrigérateur.
Retirer les emballages en carton. L’air frais circule mieux entre les aliments, cela permet de gagner de la place et faire des économies d’énergie.
Éviter d’installer son congélateur dans un local humide.
Le local humide est une source de formation de givre et donc de gaspillage d’énergie.
Éviter de placer le réfrigérateur ou le congélateur à coté d’une source de chaleur, car cela pénalisera le fonctionnement du réfrigérateur.
Dépoussiérer régulièrement la grille à l’arrière. Pour éviter les risques de surchauffe qui peuvent conduire à doubler la consommation électrique de l’appareil.
Éviter d’ouvrir la porte trop fréquemment ou de la laisser ouverte.
Laisser 5 cm entre le mur et le réfrigérateur, pour que l’air circule autour de sa grille arrière.
Éviter de surcharger le réfrigérateur. Pour ne pas nuire à la circulation de l’air.
Éviter d’utiliser un vieux réfrigérateur en appoint.
Il risque d’être très gourmand en énergie.
En cas d’absence prolongée, vider et débrancher le réfrigérateur et laisser la porte entrouverte pour éviter la formation de moisissures.
En cas de changement de réfrigérateur ou congélateur, adapter son volume à ses besoins.
Pour un réfrigérateur : 100l = 1 personne + 50 à 60l par personne supplémentaire. Pour un congélateur : 70l par personne en milieu urbain, 100 l par personne en milieu rural ou si l’on dispose d’un jardin.
Éviter le plus possible la climatisation.
Cela évite l’augmentation conséquente de la facture d’électricité́ et l’émission de gaz à effet de serre. Sans climatiseur, un ventilateur plafonnier est le plus efficace car il brasse beaucoup d’air. Pour rafraichir une pièce de 20 m2 environ, il vous faudra 25 fois plus d’énergie avec un climatiseur qu’un ventilateur d’une puissance de 40W.
En été, baisser les stores ou fermer les volets des fenêtres exposées au soleil.
Cela évite de faire rentrer la chaleur dans le logement la journée.
En cas d’utilisation nécessaire de la climatisation, réduire la température de seulement 3 à 4°C par rapport à la température extérieure.
Créer des circulations d’air pour évacuer la chaleur accumulée dans les murs et les planchers. Il est conseillé, l’été, d’aérer et de ventiler le logement, en ouvrant les fenêtres soit le matin avant 8h soit le soir après 21 h lorsque l’air est plus frais.
Lorsque c’est possible, faire sécher le linge à l’extérieur.
Si le linge sèche à l’intérieur, utiliser de préférence une vitesse d’essorage élevée.
À 1100t/min, l’essorage n’élimine que la moitié de l’eau présente dans le linge. En séchant à l’intérieur du logement, le linge libère l’eau sous forme d’humidité qui provoquera une consommation supplémentaire de chauffage. De plus, pour des raisons sanitaires (moisissures) cette humidité doit être éliminée d’une façon ou d’une autre : aération, ventilation.
Éteindre systématique le lave-linge, sèche- linge, lave-vaisselle après usage. Pour éviter une machine en veille qui continue de consommer du courant.
En cas de séchage du linge par sèche-linge, utiliser une vitesse d’essorage élevée.
Moins il y aura d’eau résiduelle dans le linge, plus rapide sera le séchage, la consommation d’énergie sera donc moindre.
S’équiper de multiprises avec interrupteur.
L’accumulation de veilles augmente inutilement la consommation énergétique : mieux vaut brancher tous les équipements sur une multiprise munie d’un interrupteur que l’on éteint après usage.
Proscrire les veilles de l’ordinateur et de ses périphériques.
Qui représente en moyenne représentent 10 % de la facture énergétique du foyer.
Proscrire les veilles de la télévision, du décodeur, du lecteur DVD, etc.
Attention, la plupart du temps éteindre un poste de télévision n’est pas suffisant : le transformateur se trouvant généralement avant l’interrupteur continue de consommer. Le décodeur en veille consomme en moyenne 13W.
Limiter les téléphones fixes sans fil. Chacun d’eux est branché sur un transformateur qui consomme toute la journée même si le téléphone n’y est pas inséré.
Débrancher la « box » et les téléphones lors d’une absence prolongée. La consommation de la box est loin d’être anodine (11W à 18W).
Débrancher systématiquement les chargeurs de téléphones portables et de consoles de jeu dès que l’appareil a terminé sa charge.
Ce sont tous des transformateurs qui continuent de fonctionner même lorsque l’appareil n’y est plus inséré.
Régler l’ordinateur en mode « économies d’énergie ». Éviter les écrans de veille ou les économiseurs d’écrans qui n’économisent pas l’énergie et ralentissent le fonctionnement de l’ordinateur.
Éviter de laisser brancher le petit électroménager (cafetière, machine à pain, robot de cuisine, etc.). Privilégier la multi prise avec interrupteur.
Lors du renouvellement d’un équipement privilégier les appareils étiquetés classe énergétique A+++.
A RETENIR
Le chauffage
Dans le logement, le chauffage peut représenter de 20% à 50% de la facture énergétique, selon qu’il est plus ou moins bien isolé.
Les températures à respecter dans les logements collectifs, sont de : 19° C dans le séjour, 16°C dans les chambres, 22° C dans la salle de bain.
Éclairage
L’éclairage représente 15 % de la dépense d’électricité́ d’un ménage. La consommation annuelle pour un ménage représente en moyenne une consommation de 400 à 600 kWh.
Eau et eau chaude sanitaire
Au niveau national, nous utilisons en moyenne par année de 40 à 60 m3 d’eau, soit entre 100 et 160 litres par jour.
Le prix moyen d’1 m3 d’eau potable est de 3,5 €. On estime les fuites à environ 10 % des quantités d’eau distribuées.